Année: 2009 Durée: 29' 34'' La biologiste Denise Gautier, travaille pour la fondation Pro Specie Rara dont l'objectif est le maintien des ancienne espèces de plantes de culture. A partir de l'après-guerre, ces espèces ont été remplacées par des hybrides beaucoup plus performantes. Denise Gautier nous explique que les variétés anciennes peuvent être replantées alors que les hybrides, dites F1, doivent être rachetées chaque année chez les semenciers. En raison d'une directive européenne qui impose qu'une espèce doit être répertoriée dans un catalogue pour être commercialisable, les variétés anciennes sont condamnées à disparaître en raison du coût élevé de la procédure d'homologation. La Suisse, non membre de l'UE, fait encore exception en n'exigeant pas cette inscription, mais les pressions en matière d'eurocompatibilité s'accentuent et semblent devoir triompher à terme, sauf si l'Europe comprend qu'il est dans l'intérêt de tous, y compris des producteurs de semences, de conserver les variétés d'origine ainsi que le savoir-faire pour les cultiver. Source: RSR Espace 2 - Les Temps qui courent A visiter: Biodiversité pour tous et sa pétition en ligne Ecouter également Le problème méconnu des semences paysannes, Les AMAP, avec François Oulmont {enclose Biodiversite_et_eurocompatibilite.mp3} Télécharger | 10399 Kb | Année: 2009 Durée: 54' 25'' Dans cette interview, Fabrice Nicolino, auteur du livre "Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde" expose les faits induits par la consommation de viande, qui est en forte expansion dans le monde. La présentation du livre commence ainsi: "Je crois savoir ce que manger veut dire. Mais je dois ajouter que, chemin faisant, j'ai changé d'avis et de goût. Derrière une côte de boeuf, j'ai fini par voir un boeuf. Derrière un gigot, un agneau ...". Dans l'Union Européenne, 70 % des surfaces cultivées servent directement ou indirectement à la production de viande. Lorsque l'on sait que pour produire 1 kg de viande de boeuf il faut 8 à 10 kg de céréales, on peut avoir un ordre de grandeur du gaspillage, explique Fabrice Nicolino. Sans la culture du soja, qui se fait en majeure partie outre-atlantique, et qui est une des causes de la disparition des forêts tropicales, la production industrielle de viande s'effondre ! Chaque Français utilise 659 m2 de terre, ici ou ailleurs, pour la production du soja requis pour satisfaire sa consommation de viande. Il apparaît clairement que la préservation de la planète ne se fera pas sans une forte réduction de notre consommation de viande, conclut Fabrice Nicolino. Source: Terre à terre, les archives non-officielles Ecouter également Le jeune activiste Maxime Ginolin interviewé par Laura Marie, La troisième révolution agricole va-t-elle achever l’industrialisation de l’agriculture ?, Ange-Toussaint Albertini, éleveur de porcs corse, Quelques recettes pour développer un cancer …, Claire Severac, la face sombre de l’industrie agro-alimentaire, Les produits laitiers sont toxiques pour la santé !, Pourquoi on coupe les cornes des vaches, L'agriculture massacrée, TOXIC, ce que nous sert l'agroalimentaire est TOXIC !, Boîtes de conserve, emballages plastique, aluminium. L'industrie alimentaire nous empoisonne !, Les impacts environnementaux de la consommation de viande A voir également Le coin de l'inacceptable, documentaire sur la fabrication de la gélatine à partir de déchets d'abattoir A lire: 20 Minutes, Vendredi 14 novembre 2014, Pierre Hinard: «De la viande bonne pour la poubelle a été transformée en steaks hachés», La tique qui rend allergique à la viande (pdf) {enclose L_industrie_de_la_viande_menace_le_monde.mp3} Télécharger | 19136 Kb |
Année: 2008
Durée: 34' 30''
Philippe Maindru enseigne dans une école technique industrielle, dans la section moteur à combustion interne qu'il a crée il y a plus de 30 ans. Il est à l'origine d'une compétition internationale pour ingénieurs dont le challenge consiste à parcourir la plus grande distance avec 1 litre de carburant. Philippe Maindru explique la philosophie et la valeur pédagogique du concours qu'il a créé, lequel promeut par ses objectifs et ses contraintes l'idée d'une mobilité raisonnable. Sa démarche est aux antipodes de ce qui se fait encore aujourd'hui dans l'industrie automobile et de l'esprit des courses de formule 1.
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette interview, c'est le regard lucide et dépassionné que pose Philippe Maindru sur la problématique de la mobilité "durable", sur fond de raréfaction des énergies fossiles (peak oil). La formule 1 emploie 10000 ingénieurs de par le monde pour faire tourner sur un circuit des voitures qui consomment 60 litres aux 100 km, avec pour principale motivation des considérations marketing et de prestige. Dans les années qui viennent, la hausse du prix de l'essence imposera de facto la conception et la production de véhicules légers, sobres, dont le but premier sera le transport et non la satisfaction des besoins égotiques ...
Source: Radio Ici & Maintenant Ecouter également Jean-Marc Jancovici - La contrainte carbone, Nicholas Georgescu-Roegen, économiste de génie {enclose Autos_et_conso_energ_selon_ing_motoriste.mp3} Télécharger | 10114 Kb | | Année: 2007 Durée: 56' 46'' Le GIEC est très souvent mentionné dans les médias et plus personne n'ignore ce qu'est cette institution ni l'objet de ses prèoccupations. Est-ce bien certain ? Dans cette interview, Michel Petit, expert auprès du GIEC et spécialiste de l'effet de serre, parvient à surprendre par les informations qu'il nous donne. Il nous explique en quoi consiste le GIEC et de quelle manière il fonctionne. Il décrit - ce n'est sans doute pas inutile - le mécanisme de l'effet de serre en des termes très compréhensibles. Sont exposées ensuite les conséquences de l'augmentation moyenne de la tempéraure de la terre. Nous apprenons avec surprise que les objectifs du protocole de Kioto, présenté à l'époque comme une avancée significative, sont tout à fait minuscules et qu'il est temps de mettre en place des politiques à la mesure des enjeux qui pèsent sur l'avenir de la civilisation techno-industrielle. Source: Canal Académie - Le réchauffement climatique : les conséquences pour la planète Ecouter également Trop de pétrole ! Energie fossile et réchauffement climatique, Jean-Marc Jancovici - La contrainte carbone, Croissance non soutenable: tout était dit en ... 1972 ! {enclose Qu_est-ce_que_le_GIEC.mp3} Télécharger | 16637 Kb | Année: 2006 Durée: 43' 57'' Dans cette émission, Jean-Pierre Bompard, délégué au développement durable de la CFDT, Aurélie Trouvé, coprésidente d'ATTAC et Hervé Kempf, journaliste au Monde débattent de la contribution climat-énergie actuellement en discussion en France, laquelle entend taxer la consommation d'énergie des ménages sans augmentation de la charge fiscale globale. Pour y parvenir, il s'agit d'une part de diminuer les prélèvements sur les salaires, d'autre part de redistribuer une partie de la taxe sous forme de chèque vert. Il s'agit donc d'une refonte de la fiscalité du pays dont la philosophie se résume en ces termes: taxer l'énergie, non le travail. Comme l'explique Hervé Kempf, la contribution climat-énergie ne doit pas être confondue avec la taxe carbone qui, elle, concerne essentiellement les entreprise à partir d'une certaine taille. Se pose maintenant le délicat problème de la manière d'appliquer cette nouvelle taxation afin qu'elle soit acceptable sur le plan social. Source: France Culture - Du grain à moudre Ecouter également Discussion autour de l'idée de la carte carbone, Conférence de Hervé Kempf à Genève sur son dernier livre, Sortir du Capitalisme {enclose La_contribution_climat-energie.mp3} Télécharger | 12880 Kb | Année: 2008 Durée: 48' 47'' Les médicaments, après leur excrétion par l'organisme, restent des substances dommageables pour l'environnement. Comme nous l'expliquent Jean-Marie Haguenoer, toxicologue, et Yves Lévi, directeur du laboratoire de santé publique-environnement, à l'heure actuelle, les conséquences de leur présence dans l'environnement sont dans une large mesure incomprises. Le problème est d'autant plus complexe que les résidus médicamenteux se combinent entre eux. Les centrales d'épuration ne sont pas capables de traiter ces substances chimiques, lesquelles se retrouvent à terme dans les océans et se concentrent dans la chaine alimentaire (poissons, mammifères marins) pour être finalement ingérées par les êtres humains. Les nappes phréatiques sont également impactées via les boues d'épandage résultant du traitement des eaux usées. Source: Canal Académie - Antibiotiques et pesticides dans les eaux : les risques à court et à moyen termes Ecouter également Falsification, manipulation, inaction. Cholestérol, Vioxx, amiante, Amalgames dentaires et intoxication au mercure {enclose Risques_environnementaux_des_medicaments.mp3} Télécharger | 14298 Kb | |